La péninsule
de Valdés 


Refuge de la vie marine

La Péninsule 

Valdés

Refuge de la vie marine

Puerto Madryn


C'est à Puerto Madryn que nous poserons nos sacs à dos pour les prochains jours. Cette station balnéaire est située à l'entrée de la Péninsule Valdés. Nous y avons troqué le climat tropical d'Iguazú pour une météo bien plus fraîche, mais néanmoins ensoleillée. Les principales ressources économiques y sont la production d'aluminium, la pêche et le tourisme lié aux baleines. On vous laisse deviner pourquoi nous nous y sommes arrêtés... A peine arrivés, nous allons nous promener sur la digue, et pouvons directement y apercevoir des dizaines de jets d'eau jaillissant à quelques centaines de mètres dans l'eau. Les baleines sont bien au rendez-vous ! Émerveillés par le spectacle, nous ne réalisions pas encore ce qui nous attendait le jour d'après.

Un espace sauvage


La péninsule, quasiment déserte d'habitants, abrite un écosystème composé de nombreuses espèces sauvages telles que des rapaces, des rongeurs, des petits mammifères et bien sûr des guanacos. Elle contient un seul petit village, Puerto Piramides, essentiellement dédié à l'observation des cétacés. Seules quelques routes y sont asphaltées, et malgré les apparences trompeuses, les distances y sont très grandes : la Péninsule en elle-même représente 3600 km2, soit environ la taille de la province de Namur ! Nous décidons donc d'explorer cette partie via une agence locale, Animal Travel. Nous embarquons à bord d'un minibus avec Hugo, qui sera notre guide pour la journée. 

Antoine de Saint-Exupéry se serait inspiré de l'Île aux Oiseaux pour imaginer le serpent digérant un éléphant dans le Petit Prince.

Les baleines y sont reines 


Véritable passionné des baleines, Hugo nous enseigne son savoir avec enthousiasme. Il nous explique notamment que la péninsule est peuplée de baleines franches australes, et qu'il s'agit d'un lieu propice pour donner naissance aux baleineaux, de juin à septembre. Durant la journée, nous montons également à bord d'un bateau afin d'aller observer les cétacés au plus près. Nous nous approchons d'un baleineau et sa maman, qui nous offrent un touchant spectacle. Nous pouvons également apercevoir des dizaines d'autres baleines, dont une qui vient à notre rencontre à côté du bateau. Durant notre retour à la plage, nous contournons un colonie de lions de mer, dont le rugissement est loin d'être aussi terrifiant que celui de leurs homologues terrestres...


Nous reprenons la route direction la plage "El Doradillo", endroit réputé pour observer les cétacés à marée haute. Une fois arrivés, nous n'en croyons pas nos yeux : les baleines sont devant nous, à seulement quelques dizaines de mètres du rivage. Nous observons les mamans allaiter leurs petits, c'est un moment magique, nous offrant un souvenir inoubliable.



Hugo, notre guide passionnant

Les baleines sont à quelques dizaines de mètres de la plage

La péninsule est un refuge pour les animaux marins, comme terrestres.


Punta Loma


Le lendemain, nous louons des vélos pour aller explorer l'autre côté de la côte. Nous nous rendons jusqu'à Punta Loma, où se situe une colonie de lions de mers. 17 kilomètres, qui sur la carte nous paraissent réalisable en moins d'une heure. La réalité sera bien moins facile, avec un vent de face et une route non-bitumée, nous mettons le double de temps. Heureusement nous avions des VTT, et les magnifiques paysages traversés nous font oublier l'effort realisé. Arrivés, nous pouvons observer la colonie depuis un mirador, le tout coloré par la magnifique lumière d'un soleil couchant à l'horizon. 

Après 3 jours, il est déjà l'heure de replier bagages. Notre séjour à Puerto Madryn se conclut sur un magnifique coucher de soleil. Nous rentrons nous coucher tôt, car un trajet de 30 heures de bus nous attend pour les deux prochains jours, direction Ushuaïa et la mythique Terre de Feu.